Orangé Gégé

Orangé Gégé

Brochette mandarine
Adolescence clémentine
Quelques unes de mes Gégé furieusement orange

La marque Gégé n’a pas hésité à donner à fond dans la couleur phare des années soixante-dix.

Une mode résolument joyeuse, bien branchée sur son époque.
Manteaux longs sur jupes très courtes ou combinaisons
Robe moulante et bonnet assorti
Ensemble jupe jaquette
Gilet sans manche
Patte d’éléphant
Etoffes bien évidemment synthétiques

Comme toujours, confection soignée, telle cette jupe plissée impeccable.

La couleur orange m’a fait acquérir cette jolie Dolly mannequin de Gégé, bien que je n’aime pas vraiment ce type de poupée. Mais avec son boléro poilu et ses longues nattes très fournies, elle m’a séduite.

      Orange de la tête aux pieds !

Les beaux bébés Raynal

Les beaux bébés Raynal

Il s’appelle Tony
né en 1961
mesure 60cm
bouche percée
bébé buveur mouilleur, en termes plus enfantins il boit son biberon et fait pipi.

Blondeur d’un ange
Longs cils pour un regard de faon
le cou arrondi monté sur élastique permet à la tête de pencher avec tendresse et mélancolie
Tony porte sa broche munie de la médaille angélique.

Ses chaussures à semelles antidérapantes, parce que ce bébé commence à marcher, sont gravées de la marque Raynal.

La brassière et la culotte sont très soigneusement cousues dans un beau zéphyr de coton à la tenue impeccable, même après plusieurs lavages.
Le même soin était apporté à la confection des vêtements de poupée et de la layette pour vrai bébé.

le bébé Raynal garde un poing fermé tendrement potelé et piqué de fossettes.

      Et puis voici Thierry :

Thierry est né en 1964.
mesure 50cm
bouche pleine, il n’est pas « bébé buveur-mouilleur » parce qu’il est moderne, il boit le biberon magique !
le biberon se vide lentement quand il est incliné dans la bouche du bébé.

Son expression a légèrement changé, sa tête, montée sur collerette, ne s’incline pas.
Ses vêtements sont toujours magnifiques, dans le même zéphyr de très belle qualité.
Ses souliers sont marqués Raynal, c’est un bébé qui commence à trotter.

Les bébés, ou poupons, ne sont pas fréquents dans ma collection, je ne les recherche pas car je préfère la mode vestimentaire des poupées filles à jambes droites.
Cependant l’occasion m’a été donnée de trouver ces bébés à bas prix, très sales, le plaisir de les remettre en bon état s’était fait sentir.

J’ai ainsi craqué pour cette petite Lilou :

Lilou est née en 1972.
Elle mesure 34 cm.
Joues rebondies, nez en trompette, bouche pleine et souriante.

Le visage sage, classique, des poupées Raynal laisse peu à peu la place à des expressions plus affranchies, jusqu’à devenir un peu plus tard caricaturées.

Les jambes de Lilou sont très potelées et ses pieds fort larges.
Si larges qu’ils n’entrent plus dans des souliers, Lilou porte des chaussons en plastique blanc marqués Raynal.

Ses mains sont expressives, l’une est redressée, les doigts écartés, vivants et joyeux.

Quand les Raynal ont des dents

Quand les Raynal ont des dents

Festival de sourires Colgate chez Raynal

Cette fabrique française a souvent doté ses poupées de sourires éclairés d’incisives bien blanches.
Les autres marques de poupées n’ont pas ou très peu privilégié ce petit détail du visage.

Chez Raynal, les dents sont façonnées et rapportées dans la bouche de la poupée jusqu’aux années soixante, et plus tard une rangée de dents sera simplement peinte.
Ces quenottes sont un vestige de la poupée à tête de porcelaine, en composition, en rhodoïd ou rhodialite, ces poupées anciennes avaient la bouche ouverte et une rangée de dents supérieures.
Les poupées Raynal en plastique (les seules qui intéressent ma collection) n’ont que deux incisives supérieures.

Voici à gauche Brigitte à fossettes, elle mesure 48cm, est née en 1960.
Et à droite Florence à fossettes, elle mesure 57cm, est née en 1959.

Avec leurs coiffures bouclées, elles ont bien le style sage des années cinquante finissantes, un charme suranné.

Nadine
43cm
1960
tête en PVC
corps en rhodialite
c’est la dernière poupée Raynal qui porte un corps en rhodialite.

Tony junior est un bébé né en 1962.
Il mesure 50cm.
bébé buveur et mouilleur.
tout bouclé, avec une brassière en popeline de coton.

Christiane
née en 1959
mesure 40cm
c’est un bébé mais ses mains sont tendues
ses jambes sont courbes
des fossettes apparaissent aux coudes et genoux comme chez un petit enfant potelé.
elle porte une robe luxueuse en nylon brodé très bien finie.

A bientôt pour d’autres sourires !

Pat’ d’éph’ orange

Pat’ d’éph’ orange

      La couleur orange dans toute sa gloire !

      Poupée Raynal, prénommée Cécile.
      1974
      55cm
      elle chante grâce à un disque.
      Yeux noisette et rangée de dents peintes.

      Ensemble pantalon et boléro en sky orange, orné de clous dorés pour un effet mode très rock&roll.
      Chemise en nylon blanc de finition raffinée, aux manches finement plissées.

      Il est rare de trouver une poupée Raynal aussi « branchée » sur son époque, car la marque privilégiait une mode plus classique, intemporelle.

      C’est un joyeux retour dans les années soixante-dix que nous offre cette jolie blonde « fashion victim » à la frimousse ingénue !

Jumelles …

Jumelles …

 

Nous sommes deux soeurs jumelles
Nées sous le signe des gémeaux
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do
Toutes deux demoiselles
Ayant eu des amants très tôt
Mi fa sol la mi ré, ré mi fa sol sol sol ré do

Encore une chanson pour présenter mes jumelles Bella qui ne sont pas de Cherbourg, plutôt de Perpignan !

De fausses jumelles, une blonde et une brune.
Série Nova fabriquée entre 1963 et 1970.

Ces poupées Nova 5 mesurent 55cm, les plus grandes de la série.

Elles ont un corps potelé, avec des bras de camionneur !

Le visage est large, joufflu, la bouche en coeur est lippue, les yeux ronds, le nez court, les sourcils bien arqués.

La coiffure présente de chaque côté du visage des mèches accroche-coeur, nattées et nouées par un ruban.

Les robes à bretelles sont en nylon jaune paille, elles étaient accompagnées d’un léger manteau en maille jaune pâle, j’espère le retrouver un jour …
Les chaussures blanches portent le papillon Bella et les chaussettes sont colorées.

J’aime bien ces deux Gretchen à l’air étonné !

Rappelle-toi Barbara

Rappelle-toi Barbara

Rappelle-toi Barbara
Il pleuvait sans cesse sur Brest ce jour-là
Et tu marchais souriante
É panouie ravie ruisselante
Sous la pluie

Comme dans le poème de Prévert, elle s’appelait Barbara.

Poupée Raynal du début des années soixante.

Elle paraît grande mais sa taille est moyenne, 48cm.

Poupée simple, non électrique, sans boîte à son.

Sa particularité est son sourire :

Elle possède deux incisives proéminentes.

Chevelure longue, abondante, et grands yeux aux longs cils.

Elle est assez rare, ses dents ne sont pas moulées mais implantées, elles peuvent bouger, tomber, disparaître, ce qui rend son sourire fragile.

Elle porte ici un ensemble hivernal de couleurs toniques, pantalon en maille synthétique jaune, pull blanc à col roulé en maille rhovyl, manteau et béret en lainage écossais doublé de rayonne rouge, souliers Charles X rouges Cinderella.

Boucle d’or

Boucle d’or

Jolie mode estivale pour cette poupée Raynal dont j’oublie le prénom …
Sophie peut-être, ou Fabienne …
Elle mesure 57 cm environ.
Elle apparaît en 1965.

Elle porte un ensemble panty et chasuble en cotonnade à motif de larges fleurs plates, typiques de la fin des années soixante et du début des années soixante-dix. La mode du panty à froufrou n’a pas duré longtemps, nous les portions dans notre jeunesse, vers 1968-1969, les années baba-cool, certaines jeunes filles aimaient prendre l’air femme-enfant faussement candide avec un col claudine !

Les poupées Raynal sont admirables pour la beauté de leur chevelure.
Leur qualité exceptionnelle expliquait le prix élevé de ce jouet.
Cheveux fournis, solides, parfaitement implantés, et douceur incomparable.
Les poupées Raynal sont les plus agréables à coiffer.

Collection complète ?

Collection complète ?

Cet été 2017 m’a permis d’ajouter des couleurs à mes Caroline Gégé.
J’avais montré deux couleurs pour le manteau style Courrège dans cet article.

Maintenant arrive un manteau vert sucette à l’anis :

J’ai coiffé la poupée comme à son époque ou presque, elle portait un petit chignon bombé au dessus de ses cheveux longs. J’ai simplement retenu les cheveux sur le dessus de la tête avec un ruban, sans les rouler en chignon.

Un manteau cerise :

Et puis un manteau orange bien sûr, la couleur la plus en vogue de l’époque, celle qui manquait à mon bouquet :

Je ne sais pas si la collection de ces manteaux très typés est complète, existe-t-il d’autres couleurs ?
La brochette est déjà chatoyante, acidulée à souhait !

Les robes du dimanche

Les robes du dimanche

Disparues depuis longtemps les jolies robes des dimanches de notre enfance !
Heureusement, les poupées nous permettent de les retrouver car elles portaient les mêmes en miniature.
Ces tenues dominicales avaient un je-ne-sais quoi d’apprêté, cérémonieux, précieux, un chic particulier, bon enfant, bon genre dira-t-on quelques décennies plus tard.
On n’osait plus bouger de peur de se froisser, se salir, on prenait des airs de poupées sages !

La mode enfantine des années soixante et soixante-dix :
Des volants, des dentelles, des jupons en organdi, des cols claudine, des manches ballons, du zéphyr tissé-teint, du piqué, du seersucker, du velours milleraies, du plumetis …
Pas de smocks pour les robes de poupées de ce temps-là, les machines ne savaient pas les broder.

Puis vinrent des tailles basses à volants plats, des robes trapèze, des martingales boutonnées, des ceintures à boucles dorées, des pattes décoratives, des jupes à plis permanents, des écossais coupés dans le biais, et le traditionnel col blanc comme les revers des manches courtes.

Jour du Seigneur ou pas, le dimanche était le jour du repos et de l’élégance pour aller déjeuner chez les grands-parents. Si le pantalon commençait à se porter chez les filles, il était réservé à la semaine, trop osé pour le dimanche.
On s’apprêtait, cela s’appelait les apprêts du dimanche, on mettait ses beaux atours, de jolis noeuds dans les cheveux, des chaussettes blanches et des souliers vernis, ou du moins cirés et briqués au chiffon, ou aux beaux jours rafraîchis avec un lait blanchisseur qui tachait tout ce qu’il approchait.

Ces demoiselles Raynal, Bella, Gégé nous rappellent ces traditions évanouies.

Blondinette

Blondinette

Deux blondinettes, deux poupées Gégé nées en 1966.
Son nom : Blondinette.
Elle a créé l’événement cette année-là, obtenu le Grand prix spécial des détaillants lors des Oscars du Jouet en 1966.

La présentation de cette poupée dans les catalogues de jouets s’énonçait ainsi :

      Poupée de 50cm qui marche seule. Elle peut aller droit devant elle, marcher à reculons, tourner à droite, à gauche, faire la ronde. Elle peut aussi s’asseoir. Marche sur pile de 4,5V, commandée par deux boutons de contact situés dans le dos, se manoeuvrant chacun par simple déplacement vertical, sans qu’il y ait lieu d’écarter ses vêtements.

Cette petite fille se situe entre le bébé ou poupon et la grande fille, car elle marche mais porte un ensemble en broderie anglaise, culotte bouffante et brassière, à motifs roses ou bleus, destinés aux bébés.

Ses chaussures ne peuvent pas être retirées, elles font partie du mécanisme avec une bande d’entraînement sur la semelle, les chaussettes n’emballent donc pas les pieds mais sont un simple tube autour de la cheville. Les pieds paraissent grands en proportion de la taille de la poupée, ils assurent une très grande stabilité.

Elle est blonde avec une variante, blond vénitien ou blond légèrement cendré. Elle n’a pas vraiment un joli visage, elle est surtout une prouesse technique.