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Mois : septembre 2018

robes jumelles

robes jumelles

Robes salopettes écossaises pour ces deux poupées Gégé du début des années soixante-dix.

L’écossais est pris dans le biais comme cela se faisait souvent vers 1972.

La touche moderne réside dans l’emploi du plastique, glorifié à l’époque, de la toile imperméable blanche et brillante ornée de boutons-pressions colorés. Des bretelles high-tech accompagnées de l’emblématique ceinture à grosse boucle dorée !

Voici les deux couleurs proposées réunies, soleil et cerise.

1976

1976

Cette poupée Gégé marchait, parlait, remuait les lèvres, et, qualifiée de « poupée vivante », figurait au catalogue Gégé de 1976.

Elle portait un large pantalon pattes d’éph’ en jersey jacquard effet tapisserie.
Un grand manteau mouton frisé à capuche.
La fausse fourrure en tous genres avait la cote.

Une autre poupée de cette année 1976 nous montre le fameux pull tube en point mousse, tricoté en une seule pièce.

Nous nous étions toutes amusées à tricoter ce pull chasuble d’un seul tenant, on commençait d’un côté, on finissait de l’autre, le point mousse offrait donc un aspect vertical.

Grosse laine, grosses aiguilles, pour tricoter plus vite.
Le coloris écru devenait fort à la mode, la folie orange commençait à céder la place aux tons naturels.

« Haute couture »

« Haute couture »

Cette poupée Gégé s’appelait Carina.
Années 1963-1966
On la reconnaît bien à son visage joufflu, sa petite moue, ses yeux tout ronds, son abondante chevelure, très soyeuse.

Elle porte une robe signée d’une étiquette « Gégé Haute Couture ».
Tous les beaux vêtements de la maison Gégé portaient cette griffe, imprimée en bleu, ou en rouge, cousue à l’intérieur.

Robe trapèze à pli creux, piqué de coton, dentelle entre-deux et broderie anglaise
le tissu de coton fut abandonné un peu plus tard dans les années soixante-dix pour plus de modernité.
L’application de galons ou dentelles, faite avec tant d’application, sera aussi abandonnée pour plus de rentabilité.

On remarquera le blond cendré des cheveux, une couleur très en vogue dans les années 60 et 70, une couleur raffinée, plutôt urbaine, pour une tête chic et classe !

Bord de mer

Bord de mer

Cette petite Gégé part à la plage.
Robe plissée et béret agrémenté d’une petite ancre marine en métal doré.
Style plage ou style tennis avec ce fin plissé de coton blanc ?
Style villégiature !

C’était une poupée parlante, muette aujourd’hui, que disait-elle ou que chantait-elle ?
… il était un petit navire …
Elle date de 1970 ou 1972.

1969 en couleurs

1969 en couleurs

Cette petite poupée Raynal, 42cm, s’appelait Nadine et représente de façon éclatante les beaux jours de 1969.

Une robe très courte de printemps à manches longues et très larges, et à grand col droit.
On aimait les contrastes
Triomphe des matières synthétiques
Triomphe de la couleur
Triomphe des larges ramages, des grosses fleurs plates, des feuillages géométriques ou stylisés
Un côté Woodstock
Un côté Saint Laurent

Jacquard Intarsia

Jacquard Intarsia

La voici en bleu, la petite robe jersey de la poupée Bella !

Elle existe en vert amande :

Cette poupée toute de vert habillée porte le manteau et le bonnet assortis :

J’espère trouver un jour le manteau et le bonnet bleus.
C’est l’objet introuvable qui maintient le collectionneur !

Ce grand motif jacquard était à la mode au début des années quatre-vingt, on appelait cette technique particulière de tricot « intarsia ». Les grands motifs nécessitaient d’utiliser de petites pelotes de fil de chaque couleur bobiné sur une navette, autant de navettes que de couleurs … on avait beaucoup de patience et d’adresse pour tricoter en ce temps-là !

Grands pois

Grands pois

Au début des années soixante-dix les pois faisaient fureur, petits ou grands, de couleurs vives.

Cette poupée Raynal au joli sourire semble dater de 1974.

Elle porte la tenue typique des années Giscard, le chemisier à large col en pelles à gâteaux, le gilet sans manches, la jupe trapèze, les grandes bottes à couture apparente sur le devant.

Souci du détail raffiné, manches trois-quarts à revers.

Skaï !

Skaï !

Cette poupée Gégé s’appelle Evelyne, elle est née en 1969 et c’est une vraie fashion victim !

Elle porte une robe chasuble en simili cuir, ou en ce qu’on appelait « skaï » qui est une marque déposée.
Cette robe a cinquante ans et devient fragile, le cuir artificiel vieillit mal.

Le pull en maille acrylique ajourée est assorti au collant.
Les bottines sont en faux cuir également.

Sa longue chevelure est aussi étonnante.
Une jolie rousse pétulante !

Le tissu éponge

Le tissu éponge

Dans les années soixante le tissu éponge avait la cote.
Pas seulement réservé aux tenues de plage et aux vêtements pour bébés, ce tissu était utilisé pour des robes de ville.
Associé à un beau piqué de coton, il pouvait se révéler très frais et élégant.

Robe en piqué blanc de très belle qualité, avec un empiècement d’éponge turquoise bordé de dentelle.

Cette grande poupée Gégé est parée pour un bel été !

Ottoman

Ottoman

Cette poupée Raynal porte une robe extraordinaire.
Oui, son tissu sort vraiment de l’ordinaire, c’est de l’ottoman, une étoffe de coton perlé d’un tissage rayé et très serré, une étoffe de grande tenue, rare et coûteuse.
C’est dire combien l’entreprise Raynal misait sur la qualité.

Robe bien ajustée, entièrement doublée, très raffinée dans sa confection particulièrement soignée.

On aurait bien vu Audrey Hepburn dans une telle robe.

Cette poupée s’appelle Fabienne et date de 1965.