Voilà ma petite chérie aux yeux turquoise, une poupée Bella ravissante qui, elle au moins, n’a pas égaré son béret !
Elle ressemble à Ursula, et doit probablement dater de la même époque. Vers 1970. Sa tenue raffinée annonce le printemps : un manteau en lainage léger, doublé, agrémenté d’une ceinture et d’un col blanc, une robe blanche, un béret à pompon. Elle est très court vêtue comme le voulait la mode de son temps.
Des yeux lumineux, un nez en trompette, une petite bouche bien ourlée esquissant un sourire, un visage expressif, tout le savoir-faire de Bella en ce temps-là.
Une poupée Bella parée pour le grand froid, néanmoins fort élégante …
Elle s’appelle Ursula, est-ce en souvenir de l’actrice suisse, sex-symbol des années soixante ? Cette poupée fut produite en 1968-1969. Elle mesure 55cm. Son visage est particulier avec son nez retroussé, sa petite bouche ourlée bien dessinée et ses joues rebondies.
Elle porte un beau manteau en velours frappé à double boutonnage, les boutons sont recouverts, et la martingale dans le dos est également boutonnée, raffinement extrême. Elle aussi a hélas perdu son chapeau assorti au manteau.
Ses bottines de neige sont heureusement présentes, recouvertes de peau de phoque, comme c’était la mode en ces années-là, enfin je crois que c’est une imitation, mais en 1968 on fabriquait sans aucun scrupule des chaussures en peau de phoque ! L’épaisse semelle de crêpe isole bien du froid, ces petites bottines sont une merveille de confection.
Gégé sa marque, « Chic de Paris » sa collection, 1965 son année de production.
Cette tenue de Marie-Ange s’appelle « Giboulée« .
un pantalon fuseau retenu sous le pied, un pull jacquard et son cardigan assorti en pure laine (donc en proie aux mites !), et de ravissantes bottines à semelles en crêpe de caoutchouc et laine tricotée jacquard, parfaitement accordées à la tenue. Marie-Ange a hélas perdu son bonnet …
La finition est parfaite, ces petits vêtements sont d’un raffinement admirable. Les petites filles de l’époque savaient-elles apprécier ce beau travail ?
Marie-Ange a d’autres tenues dans sa valise pour les sports d’hiver. Cet ensemble ci-dessus s’intitule « Megève« .
un pantalon fuseau, à carreaux, un pull à col roulé, des bottines de montagne, et une magnifique veste bord à bord en étoffe peluche, agrémentée sur les devants d’un bandeau du même tissu que le pantalon. Un souci de finition épatant !
Et voilà une troisième Marie-Ange des cimes enneigées :
Cette autre tenue de Marie-Ange s’appelle Innsbruck, composée d’un fuseau bleu marine, d’un pull rouge et d’une large cape gansée, en pure laine, donc en proie aux souris … Les greniers se peuplent de petits gloutons, j’ai dû longuement raccommoder ce joli vêtement. Et les bottines, imitant le cuir, me rappellent les lourds godillots que nous portions l’hiver par temps de neige dans notre enfance.
Cette élégance a disparu des stations de ski aujourd’hui, la laine fragile a cédé la place aux matières polaires artificielles, plus légères, plus efficaces contre le froid, plus faciles d’entretien, plus colorées, plus modernes, plus techniques, plus tout ça et encore plus que plus, mais seules les poupées de France, disparues des usines et bien présentes dans le coeur et les étagères des collectionneuses, nous laissent le souvenir de ce chic incomparable des vacances à Megève.
Petite Bella toute mimi des années soixante. 40cm.
Robe composée d’un haut blanc sans manches et d’une jupe finement plissée bleu-ciel. Manteau en skaï et toque d’hôtesse de l’air. Il lui manque ses chaussures, je les trouverai un jour … Petit air mutin et yeux noisette, bouche pulpeuse, nez retroussé, cheveux frisés courts, un charme enjôleur, ma petite chouchoute !
Col en pelle à gâteau, passe-montagne, fuseau fuselé, chasuble, robe trapèze, martingale bouclée, imprimé de fleurs plates, pattes d’éléphant, rayures acidulées, et la pression se glisse partout partout !
Les filles de 1973 ont quarante-sept ans aujourd’hui …
Elles marchaient, parlaient, s’appelaient parfois Nancy, elles portaient des pantalons et des tabliers ou des tuniques. Elles avaient les cheveux longs, lisses ou bouclés, et quand elles osaient la frange, celle-ci faisait tout le tour de la tête.
Bella
grandes poupées de 60cm, à la mode, ou dans le vent, disait-on à l’époque aujourd’hui on dit « in » ou branchées.
Le pantalon s’évasait de manière importante, procurant une dynamique supplémentaire à ces filles libérées !
Un regard azuré et rêveur, une bouche bien ourlée (qui a perdu un peu de sa pourpre), une robe bien datée mêlant skaï et lainage, une étourdissante chevelure du ton cendré le plus en vogue , et voilà une fille Gégé un peu particulière.
La douceur de ses cheveux est en effet peu courante pour la marque Gégé, comme si elle avait chipé à la firme Raynal le secret des belles chevelures soyeuses.
Poupée marcheuse, de 56 cm, de l’année 1969 semble-t-il.
Cheveux bien implantés, résistant à tous les coups de peigne, très doux et bouclés, on dirait vraiment ceux de la rivale Raynal !
Ouh, elle perd sa culotte, la petite Raynal ! Je dois restaurer l’élastique …
Cette poupée Raynal, bien stable sur ses pieds, marche et parle, elle date de 1970.
Son manteau très bien fini, avec ses boutons dorés, possède un petit col rond, blanc, amovible, qui ferme par un bouton pression. Robe blanche en piqué de coton, jupon, culotte à dentelle.
Une petite fille endimanchée, aux joues roses et rebondies, vraiment jolie !