Fashion victim ?

Fashion victim ?

Les années soixante-dix dans toute leur gloire.
Un pantalon en maille à larges côtes, orné d’une ceinture à grosse boucle dorée, un pull à col cheminée dans le plus pur polyester, une mode chipée aux hommes pour affirmer une féminité libérée.
Un manteau acrylique dynamique, pour bousculer les convenances.
Un côté hippie chic joyeux.

Poupée Gégé marcheuse et parlante, vers 1972.

Automne

Automne

A l’aube des années quatre-vingt la mode rallonge. Une mode country chic, ample, chaude, confortable.
Des manteaux souples, de grands lainages à grosses mailles, on oublie le luxe des détails structurés comme les pattes, sous-pattes galonnées, les poches pressionnées, les empiècements et cols en vinyl, place au naturel, retour à la campagne !

Sur cette poupée Gégé marcheuse de 54cm, vers 1980, le manteau Haute Couture est muni d’une large écharpe incorporée, et un bonnet assorti vient compléter la tenue.

Elle a du chien

Elle a du chien

Finie la mode des jupes très juponnées, des corsages ajustés, des tailles sanglées de larges ceintures, l’heure des seventies glisse vers des vêtements sans entrave, vers une simplicité aussi fausse que la fourrure synthétique ou le simili cuir.

Un blouson poilu d’un rouge audacieux, un pantalon ample, un large bandeau dans les cheveux à la Brigitte Bardot …

Un souffle de liberté dans les blés mûrs de l’étourdissante chevelure de cette poupée Gégé de 1970, marcheuse et parlante …

tenue de cérémonie

tenue de cérémonie

Une robe en velours était de mise pour une fête de famille, un beau velours soyeux, au coloris intense comme le bonheur de la cérémonie. Le velours des grands jours.

Une robe agrémentée de dentelle, accompagnée d’un beau jupon, d’un collant blanc, de souliers vernis et de noeuds d’organdi dans les cheveux.

Et même la culotte participait de la fête, en nylon blanc, toute sculptée de dentelles.

Le chic de la fête, qui illuminera les pages raides de l’album où s’intercalaient des feuillets légers, protecteurs, satinés et translucides.

Cette poupée Gégé – 48 cm – de 1965 nous renvoie à nos souvenirs familiaux.

La petite fille endimanchée !

robes jumelles

robes jumelles

Robes salopettes écossaises pour ces deux poupées Gégé du début des années soixante-dix.

L’écossais est pris dans le biais comme cela se faisait souvent vers 1972.

La touche moderne réside dans l’emploi du plastique, glorifié à l’époque, de la toile imperméable blanche et brillante ornée de boutons-pressions colorés. Des bretelles high-tech accompagnées de l’emblématique ceinture à grosse boucle dorée !

Voici les deux couleurs proposées réunies, soleil et cerise.

1976

1976

Cette poupée Gégé marchait, parlait, remuait les lèvres, et, qualifiée de « poupée vivante », figurait au catalogue Gégé de 1976.

Elle portait un large pantalon pattes d’éph’ en jersey jacquard effet tapisserie.
Un grand manteau mouton frisé à capuche.
La fausse fourrure en tous genres avait la cote.

Une autre poupée de cette année 1976 nous montre le fameux pull tube en point mousse, tricoté en une seule pièce.

Nous nous étions toutes amusées à tricoter ce pull chasuble d’un seul tenant, on commençait d’un côté, on finissait de l’autre, le point mousse offrait donc un aspect vertical.

Grosse laine, grosses aiguilles, pour tricoter plus vite.
Le coloris écru devenait fort à la mode, la folie orange commençait à céder la place aux tons naturels.

« Haute couture »

« Haute couture »

Cette poupée Gégé s’appelait Carina.
Années 1963-1966
On la reconnaît bien à son visage joufflu, sa petite moue, ses yeux tout ronds, son abondante chevelure, très soyeuse.

Elle porte une robe signée d’une étiquette « Gégé Haute Couture ».
Tous les beaux vêtements de la maison Gégé portaient cette griffe, imprimée en bleu, ou en rouge, cousue à l’intérieur.

Robe trapèze à pli creux, piqué de coton, dentelle entre-deux et broderie anglaise
le tissu de coton fut abandonné un peu plus tard dans les années soixante-dix pour plus de modernité.
L’application de galons ou dentelles, faite avec tant d’application, sera aussi abandonnée pour plus de rentabilité.

On remarquera le blond cendré des cheveux, une couleur très en vogue dans les années 60 et 70, une couleur raffinée, plutôt urbaine, pour une tête chic et classe !

Bord de mer

Bord de mer

Cette petite Gégé part à la plage.
Robe plissée et béret agrémenté d’une petite ancre marine en métal doré.
Style plage ou style tennis avec ce fin plissé de coton blanc ?
Style villégiature !

C’était une poupée parlante, muette aujourd’hui, que disait-elle ou que chantait-elle ?
… il était un petit navire …
Elle date de 1970 ou 1972.

1969 en couleurs

1969 en couleurs

Cette petite poupée Raynal, 42cm, s’appelait Nadine et représente de façon éclatante les beaux jours de 1969.

Une robe très courte de printemps à manches longues et très larges, et à grand col droit.
On aimait les contrastes
Triomphe des matières synthétiques
Triomphe de la couleur
Triomphe des larges ramages, des grosses fleurs plates, des feuillages géométriques ou stylisés
Un côté Woodstock
Un côté Saint Laurent

Jacquard Intarsia

Jacquard Intarsia

La voici en bleu, la petite robe jersey de la poupée Bella !

Elle existe en vert amande :

Cette poupée toute de vert habillée porte le manteau et le bonnet assortis :

J’espère trouver un jour le manteau et le bonnet bleus.
C’est l’objet introuvable qui maintient le collectionneur !

Ce grand motif jacquard était à la mode au début des années quatre-vingt, on appelait cette technique particulière de tricot « intarsia ». Les grands motifs nécessitaient d’utiliser de petites pelotes de fil de chaque couleur bobiné sur une navette, autant de navettes que de couleurs … on avait beaucoup de patience et d’adresse pour tricoter en ce temps-là !