Archives de
Catégorie : GéGé

« Haute couture »

« Haute couture »

Cette poupée Gégé s’appelait Carina.
Années 1963-1966
On la reconnaît bien à son visage joufflu, sa petite moue, ses yeux tout ronds, son abondante chevelure, très soyeuse.

Elle porte une robe signée d’une étiquette « Gégé Haute Couture ».
Tous les beaux vêtements de la maison Gégé portaient cette griffe, imprimée en bleu, ou en rouge, cousue à l’intérieur.

Robe trapèze à pli creux, piqué de coton, dentelle entre-deux et broderie anglaise
le tissu de coton fut abandonné un peu plus tard dans les années soixante-dix pour plus de modernité.
L’application de galons ou dentelles, faite avec tant d’application, sera aussi abandonnée pour plus de rentabilité.

On remarquera le blond cendré des cheveux, une couleur très en vogue dans les années 60 et 70, une couleur raffinée, plutôt urbaine, pour une tête chic et classe !

Bord de mer

Bord de mer

Cette petite Gégé part à la plage.
Robe plissée et béret agrémenté d’une petite ancre marine en métal doré.
Style plage ou style tennis avec ce fin plissé de coton blanc ?
Style villégiature !

C’était une poupée parlante, muette aujourd’hui, que disait-elle ou que chantait-elle ?
… il était un petit navire …
Elle date de 1970 ou 1972.

Skaï !

Skaï !

Cette poupée Gégé s’appelle Evelyne, elle est née en 1969 et c’est une vraie fashion victim !

Elle porte une robe chasuble en simili cuir, ou en ce qu’on appelait « skaï » qui est une marque déposée.
Cette robe a cinquante ans et devient fragile, le cuir artificiel vieillit mal.

Le pull en maille acrylique ajourée est assorti au collant.
Les bottines sont en faux cuir également.

Sa longue chevelure est aussi étonnante.
Une jolie rousse pétulante !

Le tissu éponge

Le tissu éponge

Dans les années soixante le tissu éponge avait la cote.
Pas seulement réservé aux tenues de plage et aux vêtements pour bébés, ce tissu était utilisé pour des robes de ville.
Associé à un beau piqué de coton, il pouvait se révéler très frais et élégant.

Robe en piqué blanc de très belle qualité, avec un empiècement d’éponge turquoise bordé de dentelle.

Cette grande poupée Gégé est parée pour un bel été !

Froufrou

Froufrou

Velours rouge et dentelle blanche.
Gégé en beauté pour un jour de fête.

velours vermillon de très belle qualité au coloris intense.
grands effets de dentelle avec la culotte et le jupon.
large décor de broderie anglaise au bas de la robe
froufrou et troutrou en cette année 1969 !

Le nez en l’air

Le nez en l’air

Elle est née en 1967 dans l’entreprise Gégé, mesure 48cm, ce joyeux brin de fille s’appelle Martine.

Elle porte une jolie robe en coton finement brodé.
Large pli creux sur le devant bordé de dentelle.
Manches et col brodés, le raffinement de la confection est admirable.

Cette minette a un nez en trompette qui la rend chipette.
Elle affiche franchement un air effronté, visant ses copines de haut au travers de son épaisse frange.

Ses chaussures sont bleu ciel comme sa robe et ses yeux.
Elégance !

Sa grande soeur mesure 54cm, a hérité du même nez retroussé.

Sa robe chasuble, nous l’avons presque toutes portée dans notre jeunesse en ces années-là.
L’incontournable écossais.
Les boutons dorés.
La taille très courte et les grandes chaussettes.

Orange toujours

Orange toujours

Nouvelle brochette acidulée de demoiselles Gégé

La mode Gégé poursuit son audace, et nous laisse par conséquent un pétillant souvenir de ces années qui n’avaient pas peur de la couleur.

Jeux de courbes futuristes
Formes lunaires … n’oublions pas que la lune venait d’être foulée par des pieds humains !
Le style pompidolien par excellence.

Cette mode n’avait pas froid aux yeux, avec des pat’ d’éph’ à revers et des vestes de clown.

Un grand et un petit modèle d’une veste qu’on qualifierait aujourd’hui de hurlante …

Les trente glorieuses tonitruantes !

Orangé Gégé

Orangé Gégé

Brochette mandarine
Adolescence clémentine
Quelques unes de mes Gégé furieusement orange

La marque Gégé n’a pas hésité à donner à fond dans la couleur phare des années soixante-dix.

Une mode résolument joyeuse, bien branchée sur son époque.
Manteaux longs sur jupes très courtes ou combinaisons
Robe moulante et bonnet assorti
Ensemble jupe jaquette
Gilet sans manche
Patte d’éléphant
Etoffes bien évidemment synthétiques

Comme toujours, confection soignée, telle cette jupe plissée impeccable.

La couleur orange m’a fait acquérir cette jolie Dolly mannequin de Gégé, bien que je n’aime pas vraiment ce type de poupée. Mais avec son boléro poilu et ses longues nattes très fournies, elle m’a séduite.

      Orange de la tête aux pieds !

Collection complète ?

Collection complète ?

Cet été 2017 m’a permis d’ajouter des couleurs à mes Caroline Gégé.
J’avais montré deux couleurs pour le manteau style Courrège dans cet article.

Maintenant arrive un manteau vert sucette à l’anis :

J’ai coiffé la poupée comme à son époque ou presque, elle portait un petit chignon bombé au dessus de ses cheveux longs. J’ai simplement retenu les cheveux sur le dessus de la tête avec un ruban, sans les rouler en chignon.

Un manteau cerise :

Et puis un manteau orange bien sûr, la couleur la plus en vogue de l’époque, celle qui manquait à mon bouquet :

Je ne sais pas si la collection de ces manteaux très typés est complète, existe-t-il d’autres couleurs ?
La brochette est déjà chatoyante, acidulée à souhait !

Les robes du dimanche

Les robes du dimanche

Disparues depuis longtemps les jolies robes des dimanches de notre enfance !
Heureusement, les poupées nous permettent de les retrouver car elles portaient les mêmes en miniature.
Ces tenues dominicales avaient un je-ne-sais quoi d’apprêté, cérémonieux, précieux, un chic particulier, bon enfant, bon genre dira-t-on quelques décennies plus tard.
On n’osait plus bouger de peur de se froisser, se salir, on prenait des airs de poupées sages !

La mode enfantine des années soixante et soixante-dix :
Des volants, des dentelles, des jupons en organdi, des cols claudine, des manches ballons, du zéphyr tissé-teint, du piqué, du seersucker, du velours milleraies, du plumetis …
Pas de smocks pour les robes de poupées de ce temps-là, les machines ne savaient pas les broder.

Puis vinrent des tailles basses à volants plats, des robes trapèze, des martingales boutonnées, des ceintures à boucles dorées, des pattes décoratives, des jupes à plis permanents, des écossais coupés dans le biais, et le traditionnel col blanc comme les revers des manches courtes.

Jour du Seigneur ou pas, le dimanche était le jour du repos et de l’élégance pour aller déjeuner chez les grands-parents. Si le pantalon commençait à se porter chez les filles, il était réservé à la semaine, trop osé pour le dimanche.
On s’apprêtait, cela s’appelait les apprêts du dimanche, on mettait ses beaux atours, de jolis noeuds dans les cheveux, des chaussettes blanches et des souliers vernis, ou du moins cirés et briqués au chiffon, ou aux beaux jours rafraîchis avec un lait blanchisseur qui tachait tout ce qu’il approchait.

Ces demoiselles Raynal, Bella, Gégé nous rappellent ces traditions évanouies.